• Titre : Angels in America

    Série créée par : Tony Kushner et Mike Nichols

    Avec : Al Pacino, Meryl Streep, Emma Thompson, Mary-Louise Parker, Jeffrey Wright, Patrick Wilson, Justin Kirk et Ben Shenkman.

    Origine : U.S.A. / Genre : Drame

    Première Diffusion : 7 Décembre 2003 sur HBO (U.S.A.)
    Statut : Arrêtée en 2003 (1 Saison, 6 Episodes)

    La Trame :
    Dans les années 80, l'Amérique est touchée par le Sida qui apparaît à l'époque comme le cancer des homosexuels. Les symptômes physiques obligent les gays à faire leur "coming out". Montrés du doigt, les malades doivent cependant faire face...

    Empreinte de compassion, d'humouret de fantastique, cette saga ne peut laisser personne indifférent. Portrait critique d'une Amérique en proie à d'inextricables paradoxes touchant aussi bien à la sexualité qu'à la morale.


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  • Titre : Dante's Cove

    Série créée par :  Michael Costanza

    Avec : Gregory Michael, Charlie David, Tracy Scoggins, William Gregory Lee, Thea Gill et Nadine Heiman

    Origine : U.S.A. / Genre : Drame, Fantastique

    Première Diffusion : 7 Octobre 2005 sur Here (U.S.A.)
    Statut : En Prod. (saison 2 à venir)

    Autre : A réserver à un public adulte.

     La Trame :
    Ils sont jeunes. Ils sont beaux. Ils sont sexy. Ils sont gay, hétéros ou bis et vivent tous ensemble en parfaite harmonie dans un hôtel, en occupant leurs journées et leurs nuits à faire la fête et à faire l'amour. Plein d'espoirs et de rêves, ils vont être confrontés à une étonnante réalité. Les lieux semblent être le théâtre de manifestations surnaturelles, en proie aux fantômes du passé...


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  • Je suis IMPARDONNABLE !
    Je suis DESOLE !
    Je suis ... !


    Je viens de me rendre compte que mon blog avait était un peu (pour pas dire beaucoup) délaissé !
    Je viens donc faire quelques mise à jour et m'engage à ne plus recommencer (en tout cas jusqu'à la prochaine fois !).


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  • Autre coup de coeur pour mes ami(e)s enfermé(e)s dans le placard : Quelques petites idée de sortie originale. Si vous en trouvez d'autres n'hésitez pas à me les faire savoir !




      Méthode de l'amour du prochain :
    Maman, Papa, je voulais vous dire que je vous aime. Et vous, vous m'aimez non ? Tel que je suis ? Oui ! Je suis soulagé. Mon homosexualité ne vous pose donc aucun problème.
      Méthode de la double négation :
    Papa, je ne peux pas affirmer que je ne suis pas homosexuel.
      Méthode de la surenchère :
    Maman, je suis bisexuel. (attendre dix minutes). Euh, à la réflexion, je suis plus homo que bisexuel.
      Méthode dite du "noyé dans la masse"* :
    Maman, je sais pas si t'es au courant, mais j'ai croisé Corinne à la poste qui m'a dit que Marcel venait de rompre avec Sandra parce qu'elle avait prétendu avoir couché avec Bertrand. Quelle connerie, tout le monde sait qu'il est hospitalisé pour son foie depuis le début du mois d'octobre. Bernard a vendu sa vieille Fiat à une étudiante qui est en fait en TD avec moi et je suis homo et Martine vient de quitter Philippe parce qu'elle ne voulait pas de relation à distance maintenant qu'il part six mois en stage au Japon, c'est triste, mais bon, c'est la vie. T'en penses quoi ?
      Méthode de l'horreur médicale :
    Papa, j'ai fait un scanner. Les médecins m'ont dit que j'ai une tumeur. En fait, non, je suis juste homo.
      Méthode de la devinette analogique :
    Maman, à ton avis, qu'est ce que Rupert Everett, Martina Navratilova, Elton John et moi avons en commun ?
      Méthode de la réincarnation :
    Papa, tu comprends, c'est mon âme qui veut ça, après plusieurs existences d'hétérosexuel, j'ai la chance de pouvoir vivre pleinement les relations entre personnes du même sexe.
      Méthode culinaire :
    Maman, je t'ai déjà dit que je préfère les carottes aux huîtres ? Tu me suis là ?
      Méthode des travaux pratiques :
    Papa, si je commence à rouler des patins à Julien devant toi, le message sera t'il assez clair ?
      Méthode culpabilisante de l'inné :
    Je suis homo ! Je suis né comme ça et vous voudriez que je vive une existence entière de déni de ma véritable personnalité ?
      Méthode culpabilisante de l'acquis :
    Je suis homosexuel ! Apparemment, c'est le contexte familial et social qui prédispose à l'homosexualité et c'est à MOI que vous chiez une pendule ?
      Méthode dite de la déduction religio-fallacieuse :
    Le Seigneur proscrit les actes contre nature. Hors, c'est dans ma nature que de préférer les personnes de mon sexe. Et vous voudriez que je m'adonne à des actes impurs contre ma volonté et celle de notre créateur ? j'assume, je peux moi aussi !
      Méthode de l'anti-Mars-vénus :
    Tu vois Papa, t'arrêtes pas de me répéter que les femmes sont des chieuses et des bonnes à rien. Ben moi j'ai trouvé la solution...
      Méthode du rapprochement maternel :
    Comment ça je suis écœurant ? Toi, tu pourrais coucher avec un femme ? Non ? Ben moi non plus !
      Méthode du syllogisme :
    Les homosexuels sont des hommes. Je suis un homme, donc je suis homosexuel.
      Méthode statistique :
    Maman, y'a 10% de gays et de lesbiennes dans la population. Mes 9 cousins et cousines sont tous mariés. Fallait bien rentrer dans la statistique non ?
      Méthode du développement durable :
    Je n'aurai jamais d'enfant qui à son tour contribuera à la destruction lente et inexorable de notre belle planète. Je fais un geste pour l'humanité.
      Méthode de l'écœurement sélectif :
    Papa, après maintes expériences, je suis arrivé à la conclusion que je préférais le goût des des phallus à celui des vagins.



    * J'ai utilisé celui là pour mes parents dans une version un peu plus simplifié quand même et le "droit au but" pour mes frères et ma grande soeur ("Je préfère les garçons, je suis homo") ma petite soeur, qui a été la première à le savoir a eu droits elle aussi a une version "noyé dans la masse" mais c'est un peu normal, c'était LA PREMIERE à le savoir. Aujourd'hui, elle fait mon coming out pour moi auprès de ses ami(e)s. Drôle retournement de situation !


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  • Voici un petit coup de coeur : Le discours de Rocelyne Bachelot lors de l'assemblée nationale du 7 novembre 1998 où elle s'exprime sur le PACS (PACte de Solidarité civile). C'est un peu long mais c'est vraiment bien. Je tiens quand même à préciser que je ne suis pas de droite mais on aura le temps d'y revenir dans les mois qui arrive...


    "C'est l'honneur d'un parlementaire que de voter selon sa conscience, et c'est l'honneur d'un groupe parlementaire que d'accepter les différences en son sein. Seule, au groupe RPR, à m'apprêter à voter pour le Pacs, je veux dire ma fierté d'y appartenir et remercier Philippe Séguin et Jean-Louis Debré de m'avoir laissé m'exprimer en toute liberté. Je ne sais s'il est beaucoup de formations qui en auraient fait autant. Oui, il est utile qu'existe dans notre droit une structure de compagnonnage, entraînant une solidarité globale entre deux personnes qui ont choisi de vivre ensemble. Eclatement et rétrécissement des familles, affaiblissement des solidarités de voisinage, refus du mariage par certains jeunes parents, désir d'homosexuels d'inscrire leur relation dans un cadre stable, qui d'entre nous ne connaît de telles situations et repéré ce besoin d'un cadre protecteur que ressentent deux personnes qui vivent ensemble ? C'est le sens de la réflexion que j'ai menée ces dernières années et du cadre normatif que je souhaite voir revêtir à ce nouveau statut. Le contrat doit être clairement distinct du mariage. Il est d'ailleurs paradoxal d'entendre certains craindre qu'il soit une parodie de mariage et déplorer ensuite qu'il ne comporte pas les mêmes contraintes. Le mariage est à respecter et à protéger dans sa dimension symbolique unique. Il est, je le réaffirme avec force, la structure la mieux adaptée à l'accueil des enfants, car il inscrit le couple parental dans la durée et établit la filiation, non seulement avec le père et la mère, mais aussi avec la famille de l'un et de l'autre. Le moindre mérite de notre débat n'aura pas été de nous faire réfléchir sur le sens du mariage républicain, qui ne saurait se résumer à la procréation, ni même à faire de l'individu un sujet de droit dans un couple, puisque nous n'utilisons plus nos enfants - et c'est heureux - comme objet de troc ou objet de pouvoir quand ils se marient. Nous serions plus sereins pour discuter si nous n'avions pas, collectivement, laissé le mariage républicain perdre sa substance. Il nous faut, comme le proposait Georges Duby, retrouver dans le mariage l'image de notre perfection. La nouvelle structure qui va être créée n'est pas, en tant que telle, un lieu d'accueil de l'enfant. Il est, une nouvelle fois, paradoxal d'entendre dénoncer une éventuelle dérive ultérieure vers le droit à l'adoption ou à la PMA et regretter que le statut de l'enfant ne soit pas évoqué. Pourquoi le serait-il ? Les enfants qui naîtront de parents compagnons -entre eux ou avec d'autres- auront les droits inaliénables qui leur sont reconnus comme à tout enfant, qu'il soit né de parents mariés ou non, et que les parents qui les auront conçus auront à leur égard les mêmes devoirs, ni moins ni plus. Pour autant, ce statut du compagnonnage ne peut être, comme je l'entends avancer parfois, la simple addition de mesures éparses, mais refléter une solidarité globale. On peut partager un appartement avec un mai ou souhaiter faire hériter un proche sans prendre un engagement d'entraide vis-à-vis de lui. Une autre question se pose alors : est-il légitime de donner aux contractants des droits fiscaux, sociaux et successoraux qui seraient le corollaire de services rendus à la société ? Oui, car l'engagement d'entraide supplée ou complète, pendant la durée du pacte, les dispositifs sophistiqués de notre protection sociale. Le texte qui nous est proposé est certes perfectible, il mérite d'être éclairé, approfondi et prolongé, mais il correspond aux critères que j'avais, pour ma part, définis : une entité nouvelle de solidarité large, nettement différente du mariage et ne constituant pas une structure d'accueil de l'enfant. Enfin, et pour lever toute ambiguïté, je réponds à la question : le pacte de solidarité a-t-il pour origine une revendication des associations homosexuelles ? Oui, bien sûr, mais qui, mieux que des homosexuels, pouvaient, à partir de leur propre expérience de solitude, de rejet, de mépris, faire le diagnostic des difficultés qui rongent notre société ? Ils ne veulent, elles ne veulent ni du dégoût des saintes nitouches ni de la commisération des dames patronnesses. Ce fut l'honneur de ces associations que de refuser les solutions communautaristes, forcément stigmatisantes, pour bâtir un projet où chacune et chacun d'entre nous peut se retrouver à un moment ou à un autre de sa vie, car nous ne reconnaissons ici qu'une seule communauté : la République." Discours de Roselyne Bachelot, Député RPR du Maine-et-Loire, 7 novembre 1998, Assemblée nationale.


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