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Bien loin de nos meeting de la présidentiel, lorsque Will.I.Am des Black Eyed Peas décide de soutenir Barack Obama aux primaires il le fait en musique... et avec tout ses amis.
Vidéo :
Avec (entre autres) : Will.I.Am (Membre du groupe Black Eyed Peas, Jesse Dylan (fils de Bob Dylan), John Legend (Chanteur), Tatyana Ali (Actrice dans la série "Le Prince de Bel Air", Chanteuse), Scarlett Johansson (Actrice), Nicole Scherzinger (Chanteuse des Pussycats Dolls), Kate Walsh (Actrice dans la série "Grey's Anatomy"), Kareem Abdul Jabbar (Basketeur à la retraite), Adam Rodriguez (Acteur dans la série "Les Experts : Miami") , Harold Perrineau (Acteur dans la série "Lost"), Bryan Greenberg (Acteur), Enrique Murciano (Acteur dans la série "FBI : portés disparus"), Herbie Hancock (Pianiste)...
Paroles de la chanson :
It was a creed written into the founding documents that declared the destiny of a nation.
Yes we can.It was whispered by slaves and abolitionists as they blazed a trail toward freedom.
Yes we can.It was sung by immigrants as they struck out from distant shores and pioneers who pushed westward against an unforgiving wilderness.
Yes we can.It was the call of workers who organized; women who reached for the ballots; a President who chose the moon as our new frontier; and a King who took us to the mountaintop and pointed the way to the Promised Land.
Yes we can to justice and equality.
Yes we can to opportunity and prosperity.
Yes we can heal this nation.
Yes we can repair this world.
Yes we can.We know the battle ahead will be long, but always remember that no matter what obstacles stand in our way, nothing can stand in the way of the power of millions of voices calling for change.
We have been told we cannot do this by a chorus of cynics...they will only grow louder and more dissonant ........... We've been asked to pause for a reality check. We've been warned against offering the people of this nation false hope.
But in the unlikely story that is America, there has never been anything false about hope.
Now the hopes of the little girl who goes to a crumbling school in Dillon are the same as the dreams of the boy who learns on the streets of LA; we will remember that there is something happening in America; that we are not as divided as our politics suggests; that we are one people; we are one nation; and together, we will begin the next great chapter in the American story with three words that will ring from coast to coast; from sea to shining sea.
Yes. We. Can.
 
Intégralité du discours "Yes, we can" de Barack Obama, ici traduite en français :
Je tiens à féliciter la Sénatrice Clinton de sa victoire âprement disputée ici dans le New Hampshire. Elle a fait un travail considérable, et je vous demande de l'applaudir.
Il y a encore quelques semaines, personne n'imaginait que nous puissions faire ce que nous avons accompli ce soir dans le New Hampshire. La majeure partie de cette campagne nous a vus très en retard, et nous avons toujours su que l'ascension serait rude.
Mais vous êtes venus en nombre record pour vous prononcer en faveur du changement. Et grâce à vos voix, vous avez clairement signifié qu'à ce moment, pour ces élections, il se passe quelque chose en Amérique.
Il se passe quelque chose lorsque les hommes et les femmes de Des Moines, de Davenport, de Lebanon et de Concord bravent les chutes de neige de janvier pour grossir les files d'attente le long des trottoirs parce qu'ils ont foi en leur pays.
Il se passe quelque chose lorsque les jeunes Américains, qui n'ont auparavant jamais participé à la vie politique, affluent en nombre exceptionnel parce qu'au fond d'eux-mêmes ils savent que cette fois les choses doivent changer.
Il se passe quelque chose lorsque les gens ne votent pas uniquement pour leur parti, mais pour les espoirs qu'ils nourrissent de concert. Que nous soyons riches ou pauvres, noirs ou blancs, latinos ou asiatiques, que nous soyons originaires du New Hampshire, du Nevada, ou de la Caroline du Sud, nous sommes prêts à emmener notre pays dans une direction fondamentalement différente. Voilà ce qui se passe en Amérique en ce moment. Le changement est en marche en Amérique.
Vous pouvez être de cette nouvelle majorité qui sortira la nation d'une longue période d'obscurité politique. Démocrates, Indépendants et Républicains qui en avez assez des divisions et de l'affolement qui ont obscurci Washington ; vous savez que nous pouvons être en désaccord sans pour autant être désagréables. Vous comprenez que si nous mobilisons nos voix pour contester l'influence et l'argent des lobbies, et si nous nous mettons au défi de viser plus haut, alors rien n'est insurmontable et il n'existe aucune destinée que nous ne puissions accomplir.
Cette nouvelle majorité peut mettre un terme au scandale des soins médicaux onéreux et inaccessibles. Nous pouvons rassembler médecins et patients, travailleurs et entreprises, Démocrates et Républicains, et nous pouvons signifier à l'industrie pharmaceutique et aux compagnies d'assurances qu'elles ont le droit de parole, mais pas le droit de monopole. Pas cette fois. Plus maintenant.
Cette nouvelle majorité peut mettre un terme aux réductions d'impôts pour les entreprises qui se délocalisent à l'étranger et instaurer une réduction d'impôts pour les Américains de la classe moyenne qui travaillent et le méritent.
Nous pouvons cesser d'envoyer nos enfants dans des écoles qui s'apparentent à des voies de garage pour les mettre sur la voie du succès. Nous pouvons cesser de répéter à l'envi que nos enseignants sont fantastiques et commencer à les récompenser parce qu'ils sont fantastiques. En les soutenant et en les payant mieux. Cette nouvelle majorité peut accomplir cela.
Nous pouvons faire appel à l'ingéniosité des agriculteurs, des scientifiques, des citoyens et des entrepreneurs pour sauver notre nation de la tyrannie du pétrole et sauver notre planète du point de non-retour.
Lorsque je serai Président des Etats-Unis, nous mettrons un terme à la guerre en Irak et nous rapatrierons nos troupes. Nous accomplirons notre tâche face à Al-Qaeda en Afghanistan. Nous prendrons soin de nos vétérans. Nous redorerons l'image de nos valeurs dans le monde. Et jamais nous n'utiliserons le 11 septembre pour soutirer des voix, car le 11 septembre n'est pas un tremplin pour remporter les élections, c'est un défi qui devrait unifier l'Amérique et le monde contre les menaces qui leur font face en ce XXIème siècle : menaces du terrorisme et des armes nucléaires, du changement climatique et de la pauvreté, des génocides et des maladies.
Tous les candidats en lice aux élections partagent ces objectifs. Tous les candidats avancent de bonnes idées. Et tous sont des patriotes qui servent leur pays honorablement.
Ce qui fait de notre campagne une campagne à part, ce qui fait que nous avons commencé cet improbable voyage, il y a presque un an, c'est qu'il ne s'agit pas uniquement de dire ce que je ferai en qualité de Président ; il s'agit de vous, vous qui aimez ce pays, vous qui êtes citoyens des Etats-Unis d'Amérique, et du changement que vous pouvez apporter. Voici le vrai sujet de ces élections.
C'est pour cette raison que cette soirée vous appartient à vous seuls. Elle appartient aux organisateurs, aux bénévoles et à l'équipe de campagne qui ont cru en ce voyage et ont rallié tant de monde pour la poursuivre.
Le combat qui nous attend sera long. Gardez toujours ceci à l'esprit : quels que soient les obstacles qui jonchent notre chemin, rien ne peut arrêter la marche de milliers de voix qui appellent le changement de leurs voeux.
Les cyniques nous ont répété en choeur que nous ne pouvions pas faire cela. Leurs voix seront plus fortes et dissonantes encore dans les semaines et les mois qui viennent. Ils nous ont demandé de regarder la réalité en face. Ils nous ont mis en garde car nous offrions à ce pays de faux espoirs.
Mais dans cette aventure improbable qu'est l'Amérique, il n'y a jamais rien eu de faux dans les espoirs qu'elle a nourris. Car en dépit d'obstacles insurmontables, à nous répéter que ce n'était pas le moment, qu'il ne valait mieux pas essayer, ou que c'était voué à l'échec, des générations d'Américains ont répliqué par un credo simple qui traduit l'esprit de notre peuple.
Oui, nous le pouvons.
Ce credo apparu dans les textes fondateurs qui tracèrent le destin de cette nation.
Oui, nous le pouvons.
Ce credo murmuré par les esclaves et les abolitionnistes qui tracèrent le sillon flamboyant de la liberté dans la nuit la plus obscure.
Oui, nous le pouvons.
Ce credo chanté par les immigrants qui se mettaient en route pour des rivages lointains et par les pionniers qui s'enfonçaient vers l'Ouest au sein d'une nature inhospitalière.
Oui, nous le pouvons.
L'appel des ouvriers qui se rallient, des femmes qui obtiennent le droit de vote, l'appel d'un Président qui choisit la lune comme nouvelle frontière, et d'un Pasteur qui nous mena tout en haut de la montagne pour montrer le chemin jusqu'à la Terre Promise.
Oui, nous le pouvons, oui à la justice et l'égalité. Oui nous le pouvons, oui aux chances pour tous et à la prospérité. Oui nous pouvons panser les plaies de cette nation. Oui nous pouvons réparer le monde. Oui, nous le pouvons.
Ainsi demain, lorsque nous poursuivrons la campagne dans le Sud et dans l'Ouest, lorsque nous apprendrons que les combats d'un ouvrier du textile de Spartanburg ne sont pas si différents de ceux d'un plongeur d'un restaurant de Las Vegas, que les espoirs d'une petite fille qui va dans une école décrépite de Dillon ne sont pas éloignés des rêves d'un petit garçon qui apprend la vie dans les rues de L.A., nous nous souviendrons qu'il se passe quelque chose en Amérique, que nous ne sommes pas aussi divisés que nos politiques voudraient nous le faire croire, que nous sommes un seul et même peuple, une seule et même nation et qu'ensemble, nous allons écrire un nouveau chapitre de l'histoire américaine avec ces trois mots qui résonneront d'une côte à l'autre et d'un océan l'autre : Yes. We. Can.
Barack Obama
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Airy Routier, auteur de l'article sur le NouvelObs.com, s'explique sur + Clair :
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Nouvel Obs: la plainte de Sarkozy est "inquiétante"
Par Julien Martin (Rue89) 14H52 08/02/2008Guillaume Malaurie, directeur de la rédaction, répond aux questions de Rue89 sur "l'affaire" du SMS envoyé à Cécilia.
"C'est un dépôt de plainte sans précédent dans l'histoire des relations entre un président de la République et la presse." Guillaume Malaurie, directeur de la rédaction du Nouvel Observateur, réagit à la plainte déposée la veille par Nicolas Sarkozy à l'encontre du site de l'hebdomadaire, pour avoir fait état d'un SMS adressé à son ex-femme Cécilia.
"Si tu reviens, j'annule tout." Tel serait le contenu du SMS que le chef de l'Etat aurait envoyé à son ancienne épouse huit jours avant son mariage, selon un article publié mercredi sur NouvelObs.com. Article dans lequel le site s'interroge:
"Quelle est la part de vengeance et de provocation vis-à-vis de Cécilia dans l'attitude de Nicolas Sarkozy ces dernières semaines?"
Mais pour Guillaume Malaurie, la plainte correspond d'abord à une "stratégie politique". Alors que "le Président est dans un climat de fragilité énorme", il contre-attaque en s'en prenant à la presse, la semaine où les trois principaux news magazines titrent "Le Président qui fait pschitt..." (Nouvel Observateur), "La déception" (L'Express) et "Ce qui Cloche" (Le Point):
En plus de ressentir une "extrême violence", le directeur de la rédaction de l'hebdomadaire estime que la procédure est "baroque et compliquée" car le "président de la République est lui dans une position où il n'est pas possible d'investiguer sur son cas". Nicolas Sarkozy userait de "méthodes d'intimidation qui sont formidablement inquiétantes":
"On ne nous attaque pas sur la vie privée ou la diffamation", mais "l'utilisation frauduleuse de quelque chose qui existe", relève Guillaume Malaurie, qui indique aussi que le parquet n'a toujours pas donné suite à la plainte pour "faux, usage de faux et recel". Si la justice suit la logique du chef de l'Etat, elle devra donc chercher à établir l'existence -ou non- de ce SMS. Ce qui revient à chercher quelles sont les sources du Nouvel Observateur.
Paradoxal pour un Président qui, lors de sa conférence de presse du 8 janvier, promettait un texte sur la protection des sources journalistiques. Parce que, expliquait-il:
"Un journaliste digne de ce nom ne donne pas ses sources. Chacun doit le comprendre, chacun doit l'accepter. (...) Il m'arrive d'être mitigé sur le respect d'une certaine déontologie professionnelle de certains de vos confères, je ne l'ai jamais caché et je l'assume. (...) [Mais] je préfère les excès de la presse à l'absence de la presse."
Concernant ce SMS, le directeur de la rédaction de l'hebdomadaire précise qu'"il peut y avoir plusieurs témoins qui en ont été dépositaires et qui connaissent son contenu":
Preuve est faite une nouvelle fois de "l'exhibitionnisme du privé" dans la vie politique, ce qui "fait en sorte qu'aujourd'hui on a du mal à s'y retrouver", analyse Guillaume Malaurie, pour qui ce mélange des genres est "revendiqué par le Président de la République depuis maintenant huit mois":
Le site du Nouvel Observateur avait publié son scoop aujourd'hui contesté dans la catégorie "People". Le papier relatant le dépôt de plainte contre le magazine apparaît lui dans la rubrique "Médias & Pouvoirs".
-L'intégralité de l'article et des extraits audio disponible sur ce [LIEN]-
SONDAGE EXPRESSSSS :
Municipales : 45% pour la gauche, 41% pour la droite
Sondage : CSA / Europe 1 / Le Parisien / Aujourd'hui en France, publié le 8 février 2008
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Succès de la rediffusion d'«Un amour à taire» sur France 2
Copyright tetu.com par Louis Maury
Info du 2008-02-07Bande annonce du film :
DVD du film (+ Bonus) disponible chez :
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