• Face aux caméras, Morano interroge un quidam... élu UMP

    Par Frédéric Miara (Journaliste reporter d'images) pour rue89.com
    22/08/2008 | 21H42

    Mercredi, la secrétaire d'Etat à la Famille Nadine Morano est en visite à Marseille. Plus exactement, elle se promène entre les rayons de fournitures scolaires d'un hypermarché Carrefour, dans les quartiers nord de Marseille. Un déplacement ministériel pour le lancement médiatique de la nouvelle allocation de rentrée scolaire (ARS), dont le montant varie désormais en fonction de la classe d'âge de l'élève

    Une opération de com' plutôt réussie, puisque les reporters se bousculent autour d'elle. L'occasion rêvée d'effacer le début de polémique entre associations familiales sur le coût de la rentrée.

    Journaliste pigiste, je fais des images d'une ministre très à l'aise, qui commence à serrer les mains et à interpeller les mères et pères de famille pour leur expliquer « l'effort historique du gouvernement ». (Voir la vidéo.)



     

    La première femme qu'elle salue lui explique que l'ARS nouvelle version est totalement insuffisante, et qu'elle ne s'en sort pas. Après un échange devant les caméras, Nadine Morano poursuit sa visite, nettement plus tendue.

    Un client idéal se présente, séduit par la politique du gouvernement

    Le directeur ajoint de cabinet Frédéric Amar (veste grise et cravate grise sur les images) lui présente un nouveau père de famille (chemise bleue, bras croisés et lunettes sur les images), qui n'est pas de l'avis de la première dame, bien au contraire.

    Ce dernier considère en effet que les prix des fournitures scolaires sont plutôt en baisse, que le coût de la rentrée est correct, que les enseignants ont fait des efforts sur les listes de fourniture... Bref, les accords passés entre Xavier Darcos et les enseignes de la grande distribution ont eu un impact direct et positif sur le porte-monnaie des parents d'élève.

    Réponse de Morano, tout aussi naturelle : « Tant mieux, ça va dans le bon sens. Je suis contente pour vous. » Puis le père : « Pourvu que ça dure ». Sourire caméra. Séduit par ce « bon client », Frédéric Amar sympathise avec ce parfait inconnu : sur le dernier plan, on les voit en train de marcher côte à côte.

    L'affaire aurait pu en rester là, si certains journalistes n'avaient poussé plus loin le souci du recoupement. Et l'homme n'est pas un quidam qui passait là par hasard. Il s'agit de Bruno Sangline, proche du député UMP de Bouc-Bel-Air (Bouches-du-Rhône) Richard Mallié et premier adjoint UMP du maire de Bouc-Bel-Air, Jean-Claude Perrin, en charge de la petite enfance et des affaires scolaires.

    Moralité : pour une bonne opération de com', prévoir un témoin idéal dans le casting.


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  • La faible croissance fait voler en éclats les promesses de Sarkozy
     
    Par Sylvain Besson, pour letemps.ch
    FRANCE. Le gouvernement de François Fillon s'est réuni en urgence pour faire face à la mauvaise conjoncture. Mais, au sommet du pouvoir, la division règne.

    Nicolas Sarkozy est pris au piège de ses promesses sur la croissance et le pouvoir d'achat. Lundi, son premier ministre, François Fillon, a réuni en urgence une partie du gouvernement, afin de faire face au brutal retournement de conjoncture annoncé pour le deuxième trimestre de cette année. L'économie française se serait contractée de 0,3%, un mauvais chiffre qui contraste avec l'optimisme forcené affiché par le président depuis son élection. 

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    ') ; }} </script> Entouré de ministres bronzés mais aux visages fermés, François Fillon a imputé le trou d'air hexagonal à la tendance générale de l'économie mondiale, «qui est celle du ralentissement». Il a prédit un «cap difficile à passer» qui devrait durer «quelques mois» et contre lequel il ne dispose d'aucun remède immédiat. «Nous n'avons pas besoin d'un plan de relance [...] artificiel», a estimé le premier ministre, d'autant que son gouvernement n'a pas d'argent pour le financer. A la place, il mise sur une réforme de la fiscalité des entreprises, doublé d'un «effort très strict» de maîtrise des dépenses.

    Seule lueur d'optimisme dans ce discours austère: il ne devrait pas y avoir à proprement parler de récession puisque la France connaîtra tout de même, selon François Fillon, «une croissance positive en 2008».

    On est loin de l'assurance de Nicolas Sarkozy qui, il y a moins d'un an, s'engageait sur une accélération rapide de l'activité économique. «2007, je n'y suis quand même pour rien! 2008, on va essayer de la doper et, 2009, ce sera la mienne», expliquait-il en promettant d'«aller chercher» une croissance comprise entre 2,5 et 3% dès l'an prochain.

    Au vu des dernières statistiques, cet objectif a peu de chances d'être atteint. Et nombre d'observateurs, même bien disposés envers le président, se demandent si ce dernier n'a pas commis une lourde faute en axant toute sa politique sur le thème du pouvoir d'achat.

    «Ça n'était pas la meilleure des idées, estime ainsi l'économiste libéral Jacques Marseille. Tant qu'on aura des dépenses publiques aussi élevées, on n'aura aucune marge de manœuvre budgétaire. L'erreur a été de ne pas mettre cela assez en avant. On le paie lourdement aujourd'hui, en termes de capacité de relance et en termes de communication politique.»

    Au début de cet été, le gouvernement avait lancé une campagne télévisée vantant son action pour augmenter le pouvoir d'achat. «Vous êtes impatients? Nous aussi!», proclamait un spot diffusé aux heures de grande écoute. Mais le message a été brouillé par l'envolée des prix du pétrole et la flambée des denrées alimentaires, qui ont entamé les revenus des Français les plus modestes. Aujourd'hui, l'essoufflement de la croissance le fait paraître encore plus incongru.

    La morosité économique réveille aussi de vieux clivages au sommet de l'Etat. Ils opposent les populistes, partisans d'une distribution d'argent public pour relancer la consommation, aux rigoristes, attachés à la réduction des dépenses et à des mesures structurelles destinées à rétablir la compétitivité du pays. Le second camp, majoritaire, comprendrait notamment le conseiller économique du président, François Pérol, la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, et le premier ministre lui-même. Mais ils ne sont pas sûrs d'avoir l'oreille de Nicolas Sarkozy.

    «Pérol et Lagarde savent que la relance du pouvoir d'achat est inefficace, note un économiste en vue. Mais ils ne savent pas comment l'expliquer au président. Et ils n'osent pas le dire publiquement

    Le ralentissement actuel, s'il se confirme, aura peut-être le mérite de forcer Nicolas Sarkozy à clarifier son discours. «On va devoir passer deux années extrêmement difficiles, ce n'est pas la peine de le cacher, estime l'essayiste et avocat Nicolas Baverez, un partisan déclaré du président. Les mots de rigueur, d'austérité, qu'on ne veut surtout pas prononcer, sont déjà au cœur de la vie quotidienne des Français, qui s'y sont déjà adaptés», en se ruant sur les produits les moins chers et en réduisant leur consommation.

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    "Vacances gratos pour Sarko"
    Par Gilles Klein pour arretsurimages.net, le 07/08/2008

    Le quotidien suisse Le Matin n'est pas tendre avec Nicolas Sarkozy.

    Le quotidien explique que "Le président français profite de la fortune de son épouse pendant la pause estivale" et estime que c'est "une habitude"

    Le ton de l'article n'est pas très élégant, dans le style presse people avec de nombreuses photos pour exploiter la célébrité dont on parle longuement sous couvert de la critiquer. La fin de l'article est à l'image de son contenu : "Nicolas Sarkozy n'a pas épousé une femme de gauche, mais une somptueuse héritière. Elle lui apporte le prestige d'une dynastie et le confort matériel, il lui fait humer le pouvoir, plus grisant qu'un "pétard"."

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     

     

    Sarko a la mémoire qui flanche devant Obama
     

    ►ARRET SUR IMAGES / RUE 89

    Nicolas Sarkozy

    ►Vendredi 25 juillet 2008, Nicolas Sarkozy recevait à l'Elysée Barack Obama, le candidat démocrate à la Maison Blanche. Lors d'une conférence de presse commune, le président français a été victime d'une amnésie volontaire. Alors qu'une journaliste l'interroge sur les émeutes dans les banlieues françaises, qui ont été largement reprises par les médias internationaux, et notamment américains, Nicolas Sarkozy évoque les émeutes de 2005, et seulement celles de 2005. "Depuis mon élection, il n'y a pas eu d'émeutes". Erreur : en novembre 2007, des émeutes éclatent à Villiers-le-Bel (Val d'Oise) après la mort de deux jeunes motards dans un accident de la route avec un camion de police. Élu le 6 mai 2007, Sarkozy était au pouvoir au moment des émeutes de novembre 2007. Démonstration par A + B que Nicolas Sarkozy ment oublie, lui aussi.


    La preuve en images sous la flèche



    VIDEO 1 (01'26'') Reportage d'Arrêt sur images avec une mise en parallèle entre la conférence de presse de Nicolas Sarkozy (avec Barack Obama) et un reportage de France 3 sur les émeutes de novembre 2007.

    Vidéo postée par asi

    VIDEO 2 (00'15'') Montage vidéo de Rue89 sur les émeutes de Villiers-le-Bel (novembre 2007).

    Vidéo postée par rue89

    VIDEO 3 (00'15'') Les émeutes de 2005 dans les banlieues françaises vues par la chaîne américaine CNN.

    Vidéo postée par vigipirate

    ►JULIE SAULNIER / DSS

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  • Best of de mon MP3
    vol.5 - Mai 2008

    "Underneath" - Alanis Morissette

    "Jeunesse lève-toi" - Saez

    "Ella, elle l'a" - Kate Ryan

    "About you now" - Sugababes


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  • Best of de mon MP3
    vol.4 - Avril 2008

    "Flower Power" - Zazie

    "4 minutes" - Madonna feat. Justin Timberlake & Timbaland

    "Fifty Sixty" - Alizée


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