• Municipales 2008 : Taux de participation à Midi.

    En 2001, le taux était de 20,57% à la même heure sur l'ensemble du territoire. A Paris, le chiffre est en baisse : 13,05%, contre 16,5% voilà sept ans.

    (Reuters)

    Le taux de participation au premier tour des élections municipales s'élevait à 23%, dimanche 9 mars à midi, contre 20,57% à la même heure lors du premier tour des municipales de 2001, selon le ministère de l'Intérieur.
    A Paris, le taux de participation en fin de matinée, à 11H30, était de 13,05%, a annoncé la préfecture de Paris. Pour le premier tour des municipales de 2001, le taux de participation à la même heure était de 16,5%, a-t-on rappelé de même source.
    Quelque 44 millions d'électeurs sont appelés aux urnes  pour ce premier tour que les sondages annoncent mauvaises pour la majorité de droite, un premier test d'ampleur nationale 10 mois après la victoire de Nicolas Sarkozy à la présidentielle.
    Alors que la cote de popularité du chef de l'Etat n'en finit pas de plonger depuis janvier, l'opposition, Parti socialiste en tête, appelle l'électorat à lancer un "avertissement" au pouvoir dans l'espoir d'un vote sanction et d'une victoire qui lui permettrait de se relancer, alors même qu'il n'a pas réglé ses querelles internes.
    La droite, au contraire, accuse l'opposition de rêver à tort d'un "troisième tour" de la présidentielle perdue et met en avant le caractère local du scrutin. (C'est pas Nicolas Sarkozy qui voulait "politiser" les mucipales, il y a quelques mois?, NGS)

    Sarkozy en retrait


    Nicolas Sarkozy, très en retrait pendant la campagne, et son Premier ministre François Fillon ont d'ailleurs prévenu: quel que soit le résultat, ils ne changeront pas de politique, douchant au passage les spéculations sur un important remaniement dans la foulée des municipales.
    Un Français sur deux (50%) considère toutefois qu'un échec de la droite serait une "défaite personnelle" pour le président, contre 43% d'avis contraire (BVA-Orange-L'Express vendredi). Et ce bien que les deux-tiers environ assurent qu'ils se prononceront d'abord sur des enjeux locaux.
    Chaque camp à fixé ses objectifs: pour le patron du PS François Hollande, reconquérir 30 des 40 villes perdues en 2001 afin d'avoir "un peu plus de villes" de plus de 20.000 habitants dirigées par la gauche que par la droite (223 à droite contre 178 à gauche aujourd'hui).
    Le secrétaire général de l'UMP Patrick Devedjian espère "gagner une quinzaine de grandes villes de plus de 30.000 habitants" aux municipales et de conserver "Marseille et Toulouse".
    La droite dirige actuellement un peu plus de la moitié des quelque 350 villes de plus de 30.000 habitants et chefs-lieux de départements.
    Selon les derniers sondages, la gauche devrait conserver sans trop de difficultés Paris, Lyon, Lille, Nantes ou Montpellier et pourrait conquérir des villes emblématiques comme Strasbourg ou Toulouse et remporter Caen, Rouen, Tarbes, Blois, voire Périgueux, ou Xavier Darcos, un des 22 membres du gouvernement candidats aux municipales, pourrait se trouver en difficulté...

    Les plus grandes villes

    Dans les plus grandes villes, la lutte serait extrêmement serrée à Marseille, où le vice-président de l'UMP Jean-Claude Gaudin est talonné par le socialiste Jean-Noël Guérini, mais Alain Juppé conserverait facilement Bordeaux.
    Au niveau national, 44% des inscrits dans les communes de plus de 3.500 habitants voteraient pour des listes PS, PC, divers gauche et Verts, 41% pour l'UMP et les divers droite, selon un tout dernier sondage (CSA-Dexia-Le Parisien-Europe 1) vendredi.
    Inquiet d'un possible effet démobilisateur, alors même que l'écart se resserrait dans les dernières enquêtes, les responsables de l'opposition ont appelé à la mobilisation, François Hollande lançant une mise en garde contre "le piège" des sondages.
    Et alors que le PS n'a toujours pas réglé ses querelles de leadership, le numéro 1 socialiste a aussi promis que le parti ne prendrait pas "la grosse tête" en cas de succès.
    Le MoDem (crédité de 7%) jouera de son côté une partie difficile, notamment François Bayrou à Pau. Le résultat des centristes sera aussi scruté à Paris, notamment dans la perspectives de futures alliances.
    Le Front national (2%) ne devrait quant à lui pas reprendre de couleurs après son effondrement à la présidentielle.
    Largement occultées par les municipales, les cantonales verront 8.520 candidats en lice au premier tour dimanche. Là encore, le PS, qui dirige déjà une majorité de départements depuis 2004, espère accroître son avantage à l'issue de ce scrutin. (Source : NouvelObs.com / AFP)

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