• Polémique sur le nombre d'albums vendus par Carla Bruni

    NOUVELOBS.COM | 31.08.2008 | 12:11

    Alors que le label Naïve parlait de 300.000 albums vendus, dont 160.000 en France, le Syndicat national de l'édition phonographique chiffre les ventes à 80.657. Si le SNEJ considère le nombre de CD achetés par le public, les maisons d'édition comptabilisent les stocks que possèdent les magasins.

    Carla Bruni

    Carla Bruni (c) Sipa

    Le label de Carla Bruni, Naïve, parlait d'un vrai succès pour le troisième album de la Première dame de France, "Comme si de rien n'était", vendu à 300.000 exemplaires dont 160.000 en France.
    Le Parisien, qui s'est procuré les chiffres comptabilisés par le Syndicat national de l'édition phonographique (SNEP), parle dimanche 31 août de 80.657 exemplaires vendus en sept semaines. Un chiffre qui correspond aux "sorties de caisse", c'est-à-dire le nombre de CD achetés par le public.

    Question de point de vue

    Patrick Zelnik, PDG de Naïve, défend son bilan dans les colonnes du quotidien. "C'est la réalité. Ces éléments récapitulent les mises en place dans les magasins. Les enseignes ont même effectué de nouvelles commandes. Depuis, nous sommes à près de 175.000" se défend-il.
    Comment expliquer une telle différence ? Maisons de disques et SNEP ne comptabilisent pas les ventes de la même manière. En effet, les ventes communiquées par les maisons de disques correspondent à ce que les magasins possèdent en stock. Et, comme l'explique le patron de la maison de disque "c'est avec ces données qu'un album est certifié ou pas disque d'or".
    Suivant cette logique, l'album est donc double disque d'or. Même si dans la réalité, "Comme si de rien n'était" ne s'est vendu qu'à 80.657 exemplaires. Cette semaine Carla Bruni-Sarkozy occupe la 9ème place des meilleures ventes, avec 5.757 CD achetés.

    Le reflet de la côte de popularité du président ?

    Une différence importante pour ce disque aux enjeux aussi politique que musical et qui a entraîné florilège de réactions et d'articles en tout genre. "La pression médiatique a fait avancer le disque au 11 juillet qui n'est pas du tout une bonne date, se justifie Patrick Zelnik. La véritable promotion pour Carla Bruni va démarrer à la rentrée avec des émissions de télé comme Le Grand Journal, Taratata, ou Vivement dimanche. Pour l'instant, on l'a beaucoup vu dans la presse people qui n'est pas connue pour faire vendre des disques."
    Etre chanteuse et Première dame de France, deux fonctions incompatibles ? Le quotidien s'interroge sur une possible influence négative de la côte de popularité de son mari le président de la République. Ce relatif échec serait-il un indice de la popularité du chef de l'Etat ?
    "On ne peut pas traiter un disque sur les mêmes bases qu'un sondage politique hebdomadaire, rétorque Patrick Zelnik. Pour nous, c'est un succès. Pas un triomphe, mais un succès. On avait prévu d'en vendre 200.000 avant Noël. On ira largement au-delà."

    votre commentaire
  • Suite à l'échec total de mon sondage sur Mylène Farmer (seulement 4 votes en 2 mois !), j'ai décidé de reporter le résultat du sondage d'un mois, Les résultats seront donc en ligne le 28 Septembre prochain... N'hésitez pas à voter !
    Prévu pour dimanche prochain, la spéciale "Tube de l'été 2008" prends donc la place laissée vacante par Mylène Farmer.

    Les Reprises :

    "Night Fever" - Tina Arena
    (Clip non dispo)

    "Chercher le garçon" (Electro version) - Quentin Mosimann

    Les Petits Nouveaux :

    "American boy" - Estelle feat. Kanye West

    "Les Limites" (TV version) - Julien Doré

    "Au grand jamais" - Bensé

    Les Artistes, les vrais, avec du poils... (non, je déconne) :

    "Viva la Vida" (European version) - Coldplay

    "Dégénération" - Mylène Farmer

    "Adieu Haïti" - Raphaël feat. Toots

    "Too long" - Yaël Naïm
    ( Pas de Vidéo)

    "Monsieur Marcel" - Renan Luce
    (Live acoustique)

    Le retour des disparus :

    "J'suis conne" - Emma Daumas
    (Clip intégral non dispo... 2 vidéos)

    "Money Note" - Camille

    "Amoureux/Amoureux" - Ben Ricour

    Les Inclassables :

    "Ce jeu" - Yelle

    "No Limites" de Lavie Doré

    "Une autre vie" - Florian Etienne et Sofia Essaïdi

    Les Tubes de la Rentrée :

    "So What" - P!nk

    "Je ne savais rien" - Thomas Dutron

    "Mon amour" - Salsedo


    votre commentaire
  • Quand une candidate de Secret Story risque d'être virée de chez elle

    vendredi 8 août par Marc Fressoz
    <script type=text/javascript> /* Open Centered Popup Window Script- DHTMLShock (www.dhtmlshock.com) To add more shock to your site, visit www.DHTMLShock.com */ function centrarVentana(theURL,winName,features, myWidth, myHeight, isCenter) { //v3.0 if(window.screen)if(isCenter)if(isCenter=="true"){ var myLeft = (screen.width-myWidth)/2; var myTop = (screen.height-myHeight)/2; features+=(features!='')?',':''; features+=',left='+myLeft+',top='+myTop; } window.open(theURL,winName,features+((features!='')?',':'')+'width='+myWidth+',height='+myHeight); } </script>
    La palpitante émission de télé-réalité de la chaîne de Bouygues renferme du beau monde. Comme Marilyn, cette militante UMP d'Asnières sur Seine, qui a bénéficié pour se loger des largesses de l'ancien maire, Manuel Aeschlimann, un copain de Sarko.

    Au lieu de se déchirer autour de la conquête du fauteuil de premier secrétaire, le PS qui dénonce mollement l'emprise de Sarko sur la télévision ferait mieux de cogiter sur des sujets sérieux. Pourquoi pas, par exemple, une proposition de loi pour garantir une représentativité politique équitable dans les émissions de télé-réalité ? Car le dernier jeu de TF1, « Secret Story, » imaginé pour doper l'audience et les recettes publicitaires en berne de la chaîne de Bouygues, compte dans son affriolant casting une militante UMP. Mais pas l'ombre de jeunes du PS, du Modem ou de la LCR. Une intolérable entorse à la démocratie...

    Hasard du choix des producteurs ou pas, la candidate du jeu qui se prénomme Marilyn s'avère en effet une enfant de la Sarkozie. Elle est issue des Hauts-de-Seine et très précisément d'Asnières-sur-Seine, la ville perdue aux dernières élections municipales par le sulfureux Manuel Aeschlimann, dont Bakchich a suivi avec intérêt les divers exploits de gestion. Certains viennent d'ailleurs de lui valoir, de la part du parquet de Nanterre, une demande de renvoi en correctionnelle pour l'attribution d'un marché public datant de 1998.

    À Asnières, les loyers sont peu chers pour les blondes sarkozystes

    Les enquêteurs de la presse people n'ont pas eu de mal à mettre à jour, dès le lancement de l'émission de TF1, les sympathies politiques de la blonde participante. Il faut dire qu'avec un goût assumé pour l'extraversion, Marilyn Dupuis – c'est son nom dans le civil – fait largement étalage de son militantisme UMP sur ses divers blogs. La créature n'a pas vocation à jouer les potiches. Elle figurait en bonne position sur la liste de l'ex-maire UMP lors du scrutin du printemps dernier fatal au maire sortant. « Si ce dernier avait été réélu, elle aurait certainement décroché une délégation d'adjoint au maire », jauge un observateur.

    En revanche, les limiers de la presse à sensation ignorent à quel point Marilyn est un produit du système Aeschlimann. Bakchich peut le dire : comme d'autres, elle a bénéficié et bénéficie encore des largesses de l'ex-maire d'Asnières, copain de Sarko. La preuve : celle qui se présente comme médium de profession occupe un logement de 76 m2 dans une école municipale à Asnières, l'école Descartes, sans rapport avec ses activités. Coût du loyer : 601 euros mensuels. Sans doute une façon pour l'ancienne équipe UMP de soutenir le pouvoir d'achat de quelques uns de ses administrés.... Matérialisée par un bail signé en 2004 avec un ex-adjoint de Manuel Aeschlimann, Charles Caillet, cette faveur est venue récompenser sur des critères très personnels la Miss Asnières 2003, dont les parents sont personnels municipaux.

    Miss Asnières ou Miss Secret Story ? Il faudra choisir...

    Sur les écrans, le suspens est insupportable : Marilyn sera-t-elle sortie ou non par le vote des téléspectateurs de l'abêtissante émission de télé-réalité lors de la grand messe hebdomadaire du vendredi ? Ou ira-t-elle jusqu'au bout pour décrocher le pactole ? À la ville, où l'audimat ne fait pas la pluie et le beau temps, l'incertitude semble moins aiguë. Marilyn risque bel et bien d'être virée de chez elle...

    Interrogé, le nouveau maire PS d'Asnières Sébastien Pietrasenta confirme nos informations sur le logement de complaisance de l'ex Miss Asnières. Il annonce la mise en place en septembre d'une commission chargée de réexaminer « avec transparence » l'attribution de tous les logements gérés par la ville. Un thème qui a contribué en partie à la défaite de l'ex- premier édile. Depuis son élection, le nouveau maire PS cherche à récupérer – en vain pour l'instant - un pavillon occupé par les parents de Cyrille Dechenoix, conseiller général et élu d'opposition au Conseil municipal. En revanche, l'attribution de l'appartement de Marilyn Dupuis étant régi par un bail précaire renouvelable annuellement en décembre, il pourrait donc être facilement remis en cause. D'ici là, rendue célèbre et peut-être riche par son quart d'heure warholien, l' Asniéroise aura peut-être de quoi se payer un loft...


    votre commentaire
  • Best of de mon MP3
    vol.6 - Juin 2008

    "Je recherche" - Mauss & Charlie

    "SOS" - Jonas Brothers

    "La Starlatine" - Serge Llado
    (extrait de l'émission d'Europe 1)

    "La Parenthèse, Fille de la gardienne" - Céréna

    "Love song" - Sara Bareilles

    "Saving my face" - KT Tunstall

    "Ville de lumière" - Les Enfoirés (2008)

    "Warwick Avenue" - Duffy

    "Aluminium" - Claire L.

    "The devil's beat" - Sandi Thom

    "Don't you think" - Edu Del Prado

    "Mr. Tout le monde" - Hocus Pocus

    "Leavin'" - Jesse Mc Cartney

    "Give it 2 me" - Madonna


    votre commentaire
  • Face aux caméras, Morano interroge un quidam... élu UMP

    Par Frédéric Miara (Journaliste reporter d'images) pour rue89.com
    22/08/2008 | 21H42

    Mercredi, la secrétaire d'Etat à la Famille Nadine Morano est en visite à Marseille. Plus exactement, elle se promène entre les rayons de fournitures scolaires d'un hypermarché Carrefour, dans les quartiers nord de Marseille. Un déplacement ministériel pour le lancement médiatique de la nouvelle allocation de rentrée scolaire (ARS), dont le montant varie désormais en fonction de la classe d'âge de l'élève

    Une opération de com' plutôt réussie, puisque les reporters se bousculent autour d'elle. L'occasion rêvée d'effacer le début de polémique entre associations familiales sur le coût de la rentrée.

    Journaliste pigiste, je fais des images d'une ministre très à l'aise, qui commence à serrer les mains et à interpeller les mères et pères de famille pour leur expliquer « l'effort historique du gouvernement ». (Voir la vidéo.)



     

    La première femme qu'elle salue lui explique que l'ARS nouvelle version est totalement insuffisante, et qu'elle ne s'en sort pas. Après un échange devant les caméras, Nadine Morano poursuit sa visite, nettement plus tendue.

    Un client idéal se présente, séduit par la politique du gouvernement

    Le directeur ajoint de cabinet Frédéric Amar (veste grise et cravate grise sur les images) lui présente un nouveau père de famille (chemise bleue, bras croisés et lunettes sur les images), qui n'est pas de l'avis de la première dame, bien au contraire.

    Ce dernier considère en effet que les prix des fournitures scolaires sont plutôt en baisse, que le coût de la rentrée est correct, que les enseignants ont fait des efforts sur les listes de fourniture... Bref, les accords passés entre Xavier Darcos et les enseignes de la grande distribution ont eu un impact direct et positif sur le porte-monnaie des parents d'élève.

    Réponse de Morano, tout aussi naturelle : « Tant mieux, ça va dans le bon sens. Je suis contente pour vous. » Puis le père : « Pourvu que ça dure ». Sourire caméra. Séduit par ce « bon client », Frédéric Amar sympathise avec ce parfait inconnu : sur le dernier plan, on les voit en train de marcher côte à côte.

    L'affaire aurait pu en rester là, si certains journalistes n'avaient poussé plus loin le souci du recoupement. Et l'homme n'est pas un quidam qui passait là par hasard. Il s'agit de Bruno Sangline, proche du député UMP de Bouc-Bel-Air (Bouches-du-Rhône) Richard Mallié et premier adjoint UMP du maire de Bouc-Bel-Air, Jean-Claude Perrin, en charge de la petite enfance et des affaires scolaires.

    Moralité : pour une bonne opération de com', prévoir un témoin idéal dans le casting.


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires